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Parier sur la formule 1 et les rallyes n’a plus d’intérêt en France

On continue notre série d’articles sur les paris et les sports extrêmes. Aujourd’hui, la relation entre paris et sports mécaniques…

Beaucoup de parieurs en sports mécaniques ont mal vécu la régulation du marché du jeu d’argent en France. Souvent fins connaisseurs d’une discipline, ils s’étaient habitués à effectuer des paris « de niche » chez les bookmakers internationaux.
Le retour d’Unibet.fr n’y fera rien : c’est au niveau des sports automobiles  eux-mêmes et surtout du cadre réglementaire que se situent les principaux freins au développement (à la reprise) des paris sur les sports automobiles sur le territoire français.

Un choix de pari réduit

Depuis la régulation du marché en juin 2010, la palette de pari en formule 1 s’est réduite à peau de chagrin : seuls les vainqueurs peuvent être l’objet de pronostics avec gains d’argent réel. Les bookmakers ont néanmoins fait de beaux efforts pour reconquérir ceux qui étaient habitués des paris plus fins, plus spécialisés.

Les efforts de bookmakers

Premier pari remboursé chez PMU, code promotionnel Betclic, publicités lors des compétitions, sponsoring pour Bwin, les opérateurs ne lésinent pas sur les moyens pour attirer de nouveaux joueurs.
Mais ils n’ont pas tous étaient exemplaires : lors de l’ouverture, certains opérateurs se sont pris les pieds dans le tapis en laissant ouvert certains paris qui étaient habituelles mais désormais interdits : phase de qualification ou nombre de voiture à l’arrivée par exemple.

Une liste restrictive de compétitions automobiles ouvertes au pari

La liste des compétitions automobiles ouvertes aux paris sportifs (c’est-à-dire autorisées) est établie  par l’ARJEL en étroite collaboration avec les fédérations et instances sportives concernées.

En ce qui concerne les courses de voiture sur route, la formule 1, l’Indianapolis 500, les 24 heures du Mans et les championnats de France de Grand Tourisme sont les heureux élus. Les passionnés de stock car ont également eu le plaisir de retrouver le Nascar.
En terrain plus escamoté, on retrouve les principales compétitions : Championnat de France et championnat du monde des Rallyes, la Dakar expatrié, le Trophée à nom de la célèbre compote Andros et enfin le Championnat européen de Rallycross.
Sont donc exclus de tout pari les sports extrêmes de type drift, quad, Air Race ou FMX. (cf. notre rubrique sports mécaniques extrêmes). C’est une restriction  significative, mais la plus gênante pour les passionnés est sans aucun doute la suivante.

Parier sur le podium et seulement le podium

Il n’y plus d’autre pari possible que sur le vainqueur de la course, le podium et le classement final du championnat. Impossible donc de miser sur le nombre de voitures à l’arrivée ou sur la 5ème place d’un coureur complètement outsider.
Il s’agit d’une des plus grandes frustrations des habitués du pari automobile depuis la régulation du marché des paris en ligne en France à l’été 2010. Devant ce changement, beaucoup ont décidé d’abandonner leur hobby, tant il leur a semblé que les possibilités de pari étaient désormais trop grossières, avec qui plus est des cotes bien moins favorables puisque désormais soumises à l’impôt national.
Si les causes du désamour pour les prises de paris dans les sports automobiles se situent essentiellement dans le changement du cadre légal, des facteurs liés au sports eux-mêmes ont sans doute aussi joué, en particulier l’hégémonie des certains champions sur leur discipline.

Et le suspense de la compétition ?

Pour le grand public français le sport automobile se résume à la formule 1 et à Sébastien Loeb en rallye.  Or dans les deux cas on assiste à un championnat où un pilote surclasse les autres. C’est bien pour l’image du pilote en haut de l’affiche pendant plusieurs années, mais  beaucoup moins pour le suspense et donc l’attention pour le sport lui-même.
La réciproque est vraie. Loeb est sans conteste aujourd’hui  une aubaine médiatique pour les courses rallye en France.  Toutefois, si son successeur n’est pas français, la discipline connaîtra un trou d’air de notoriété important, mais également le retour du suspense aux yeux de tous.
En formule 1, le championnat connaît le même phénomène depuis plusieurs années : la domination d’un pilote sur les autres :  Vettel trust les pôles positions et les victoire (sans dépassement…), comme l’ont fait auparavant Mickael Schumacher et autres Nigel Mansell.  Les duels au sommet manquent au public et par suite l’offre des bookmakers apparaît comme moins attractive.

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